Dans quel cas un travail en psychogénéalogie est-il pertinent pour vous ?

Cela peut venir d’un sentiment diffus, celui de ne pas être à sa place, de ne pas « vivre sa vie » ou d’accès émotionnels massifs, plus ou moins mortifères et récurrents, sans lien particulier avec notre réalité, qui peuvent se présenter sous forme d’apathie, d’une sensation d’être « tiré(e) vers le bas », « plombé(e) »), d’une procrastination massive ; l’impression d’être « freiné(e) », empêché(e) dans la réalisation de ses projets, de « tourner en rond ».

S’empêcher d’être heureux, d’éprouver du plaisir peut également relever de ce type de problématiques avec un principe d’auto-sabotage très actif. Certains symptômes psychosomatiques peuvent aussi être l’expression de cette problématique : tous ceux qui expriment de la rigidité, une paralysie, une entrave au mouvement. Les apnées du sommeil peuvent également en être la résurgence, tout comme certains surpoids inexpliqués, un état dépressif majeur, le diabète,.. Des personnes présentant des profils ‘atypiques’ peuvent aussi être concernées : personnes repérées avec des troubles de l’humeur, des troubles du comportement, de l’hyperactivité, les autistes, etc… (Cette liste est loin d’être exhaustive).

Quels besoins en découlent ?

  • Le besoin de trouver sa place :

    Pour parvenir à trouver sa place et se sentir pleinement sur son chemin de vie, il est souvent intéressant d’aller questionner nos liens avec notre famille et de percevoir les résonances éventuelles, là où cela fait répétition, souffrance, blocage.

    Pour cela, nous pouvons avoir recours à l'exploration de l'arbre généalogique ; l'approche que j'utilise s'appuie sur des techniques d'art thérapie et valorise le vécu subjectif. On peut alors envisager une lecture globale et voir ce qui demande à être entendu. Ou orienter l'exploration en posant une intention précise, en se penchant par exemple sur la question du couple dans la famille, le rapport à l'argent, à la maladie, etc... etc...

  • Le besoin de faire du lien pour mieux se détacher :

    Il s'agit ensuite de croiser différents niveaux de lecture (rationnel, émotionnel et symbolique) afin que le (la) patient(e) prenne progressivement conscience des messages de son inconscient. A la suite de quoi, le travail subjectif se poursuit, au rythme de chacun(e), pour faire évoluer et transformer cet héritage, selon le ressenti de la personne accompagnée. Ce cheminement aide à discerner pleinement sa place, son identité au sein du système familial, les messages intériorisés.

  • Le besoin d'évacuer les charges émotionnelles refoulées : 

    Il s'agit alors de transformer ces informations en messages positifs ou trouver une place, une distance affective plus juste. Si on ne peut pas tout savoir de son histoire familiale, il s'agit en tous les cas de se dégager de la charge émotionnelle subie du fait de secrets,  de non-dits, de loyautés plus ou moins inconscientes pour nous sentir totalement libres et sereins. Le travail d'évacuation cathartique peut alors se faire de différentes manières et je vous explique le moment venu les différentes possibilités afin que vous puissiez l'effectuer de la manière la plus adaptée pour vous.

  • Cette étape est particulièrement importante puisque c'est celle qui permettra la transformation ultérieure ; on peut l'accompagner par la création d'un nouvel arbre  pour visualiser, symboliser et intégrer pleinement les changements opérés ainsi que les nouveaux messages élaborés.

L’enjeu de ce travail thérapeutique est de vous accompagner dans cette quête d’une position ajustée par rapport à votre famille afin que vous puissiez pleinement vous sentir acteur / actrice de votre vie, « Roi / Reine en votre royaume ».